La concentration vers la méditation : présence, ouverte, attentive, empathique, décontractée.
C’est le stade qui prolonge la concentration. Le mental se laisse absorber à nouveau, mais dans une voie dirigée. Après s’être rapproché de ses sensations corporelles, après avoir pratiqué Yoni Mudra permettant l’écoute intérieure. Nous nous installons dans notre posture. L’être plutôt que le faire. Ressenti de son assise ancrée dans la sol mais aussi alignée vers le ciel avec le passage du cœur. Notre posture est vivante dans l’espace dans le ressenti de l’air ambiant. Intériorisé nous sommes reliés à la respiration à ses circuits internes.
Nous recherchons lors de la méditation ouverte une stabilité des fluctuations du mental, une circulation sans saisie.
Nous pouvons également dans l’ empathie, être attentifs aux pensées aux émotions aller vers l’unes d’entre elles et accueillir pour mieux laisser vivre, exister cette dernière… elle se désamorce et s’en va ainsi nous décristallisons ce que mental a tricoté.
Question posée :
« – Pourtant j’essaie de ne plus penser. Comment fait-on pour stopper les pensées ? » !
A ceci je réponds, qu’il est normal de penser, que tout comme nous avons besoin de la respiration pour exister, notre cerveau a besoin de ses pensées pour exister ; elles circulent. C’est le job de notre cerveau par contre nous, nous avons un rôle de médiateur. En quelque sorte nous pouvons dans la répétition de la méditation, entraîner notre mental, notre cerveau et notre cœur esprit à cette ouverture sans crispation.
Une pensée vient, très bien, puis elle s’en va et une autre vient c’est normal. Sans bloquer en donnant même ce temps d’existence à la pensée et sans ajouter une crispation, un filtre de jugement sans la saisir. Peut-être que nous allons découvrir l’intuition !
Nous pouvons dans l’exercice de la méditation ouverte cheminer vers la contemplation : la pensée et l’objet de la pensée se fondent en une seule unité harmonieuse.
Ainsi il peut se créer un véritable déblocage de l’intuition. La juste pensée du moment qui amène l’action également dans la justesse du cœur esprit. Ce qui va également initier être avec l’autre plutôt que de vouloir ou devoir être avec l’autre.
Je le sais, ce n’est pas aussi simple que ça. Mais si nous n’essayions pas cette expérience de l’être, comment pouvons-nous échanger sur le propos…?!